Les petits secrets

L’Horloge astronomique de la cathédrale

Elle indique l’heure, le calendrier civil et ecclésiastique (avec les fêtes mobiles) et donne des indications astronomiques déterminant, par exemple, la date des éclipses ou indiquant les signes du zodiaque. Les automates fascinent le plus : chaque quart d’heure, un ange fait sonner une cloche, tandis qu’un second

renverse un sablier et qu’un personnage (représentant, alternativement, un des quatre âges de la vie) passe devant la Mort. À 12h30, l’instant le plus attendu de la journée, les douze Apôtres défilent devant le Christ.

Le petit chien

Construite en 1485 pour Jean Geiler de Kaysersberg, la chaire de la Cathédrale est ornée d’un joli petit chien évoquant le fidèle compagnon du prédicateur. Le caresser permettrait la réalisation d’un voeu.

Le lac souterrain

Une légende tenace veut que, sous la Cathédrale de Strasbourg, se trouve un immense lac souterrain et que l’édifice soit bâti sur pilotis.

Les Vierges et le tentateur

Parmi les statues les plus célèbres de la Cathédrale figurent les Vierges folles, tentées par un personnage qui a la semblance d’un beau jeune homme… mais dont le dos dégouline d’infâmes reptiles.

Le vent, place de la Cathédrale

Le vent souffle plus fort sur le parvis qu’ailleurs. Pourquoi ? Le Malin chevauchant un vent furieux aperçut une statue le représentant : il se trouva charmant et descendit vers le sol, entra dans l’église pour voir s’il y était encore représenté : mais une messe débutait et le Démon fut emprisonné dans la pierre d’un pilier. Il s’y trouve toujours et le vent, tourbillonnant furieusement autour de la cathédrale, l’attend, aujourd’hui encore.

Une seule tour !

À l’origine la Cathédrale aurait du avoir deux tours ressemblant à Notre-Dame de Paris, mais la seconde n’a jamais vu le jour. Les raisons ? Manque de moyens financiers, difficulté de structure des sols ? Rien n’est clair !

Le bonnet phrygien

L’enseigne des Antiquités Bastien (24 place de la Cathédrale) rappelle un des épisodes les plus étonnants de l’histoire de Strasbourg. Alors qu’on voulait abattre le monument en 1793, le Citoyen Sultzer proposa de coiffer la flèche d’un immense bonnet phrygien pour montrer, à des kilomètres à la ronde, que les principes révolutionnaires rayonnaient dans la cité.

Le Rayon vert de la Cathédrale

À chaque équinoxe, un rayon vert illumine un Christ de pierre. À voir à 11h38 (équinoxe de printemps) ou 12h24 (équinoxe d’automne).

La cloche de dix heures

Comme un étrange rappel de l’Histoire, chaque jour la Zehnerglock de la Cathédrale de Strasbourg sonne juste après 22h annonçant l’heure du couvre-feu… qui était aussi celle où les Juifs devaient quitter les murs de la cité.

L’ancienne synagogue

Quai Kléber, se découvrent quelques vestiges de l’ancienne synagogue néo-romane détruite par les nazis en 1940.

Un café avec vue

Une des plus anciennes salles de cinéma de France, L’Odyssée (1913) abrite un original café : confortablement assis, on peut suivre le film à travers une vitre !

Les chats de Séchas

Sur les colonnes de billetterie des stations de la Ligne B du Tram (Hoenheim gare-Elsau) sont installées des oeuvres d’Alain Séchas qui entrent en résonance avec un immense chat partant se baigner, statue ornant le Parc Émile Stahl (Schiltigheim).

Le coq et la poule

À l’angle de la rue de la Nuée-Bleue et de la place Saint-Pierre-le-Jeune se trouvent deux automates, une poule couvant ses oeufs faisant face à un coq. Ils s’animent à midi. Cocorico !

Traces d’un passé industrieux

La Petite France est un ancien quartier des tanneurs et des corroyeurs (mais aussi d’autres métiers liés à l’eau, meuniers et pêcheurs en tête). Son architecture est marquée par ce passé avec des maisons à colombages qui ne débutent qu’au premier étage, le rez-de-chaussée étant bâti “en dur” pour mieux résister aux fréquentes inondations et les hautes toitures percées de part en part pour permettre le séchage des peaux.

Le Barrage Vauban

En cas d’attaque, des vannes obstruaient les arches de ce “pont écluse” provoquant l’inondation des champs et des vergers du Sud de la cité, les métamorphosant en véritables marécages, rendant la progression de l’ennemi ardue.

Zurich & Strasbourg

Une fontaine situe rue de Zurich témoigne d’un épisode marquant de l’histoire de la ville qui s’est déroulé en 1576 : les édiles de la cité helvète veulent prouver qu’ils peuvent rallier Strasbourg par le Rhin en une journée et ainsi venir à l’aide de leurs alliés alsaciens illico presto. Ils parcourent ainsi le fleuve sur un radeau, avec un chaudron en fonte rempli de bouillie de mil brûlante… qui arrive chaude à Strasbourg !

Le Pont aux suppliciés

Au Moyen-Âge, les condamnés à mort par noyade, notamment les parricides et les infanticides, enfermés dans une cage étaient plongés dans l’eau au Pont du Corbeau. Une inscription témoigne de ce sinistre passé.